Aromathérapie et peau

Claire Delaigue

Aromathérapie et peau : un sujet qui revient lui aussi souvent dans vos questions. Sur notre site ou sur la page Facebook Néroliane, vous vous interrogez sur la compatibilité entre aromathérapie et peau.

Autrement formulé, peut-on poser n’importe qu’elle huile essentielle sur sa peau, même diluée et en quel pourcentage ? Comment, en matière d’aromathérapie et peau, tenir compte d’une éventuelle sensibilité ou fragilité cutanée ? Les peaux dites atopiques, sujettes à l’eczéma ou au psoriasis, peuvent-elles tolérer les huiles essentielles les plus douces ?

Beaucoup de questions sous-jacentes dans ce large sujet « Aromathérapie et peau », auxquelles il convient de répondre point par point. Vous serez ainsi informé de ce qu’il est possible de faire et ce qu’il est fortement conseillé de ne pas faire.

Dans le principe, seules les huiles essentielles utilisées en cosmétique naturelle peuvent être mises en contact avec le tissu cutané. Parmi les plus classiques, on trouve l’huile essentielle de lavande Provence, l’huile essentielle d’arbre à thé (tea tree), mais aussi le petit grain bigaradier et le néroli (dilué à 5%), l’orange et les autres agrumes (exception faite de la bergamote et à condition de les diluer à 2% maximum et de ne pas s’exposer au soleil avant le lendemain), plus le bois de rose, l’encens, le myrte, le géranium et la rose (à diluer à 5%).

Si vous avez une peau réactive, oubliez la liste des huiles essentielles indiquées précédemment et préférez l’emploi d’huiles végétales fines (huile de rose musquée) ou relipidantes (jojoba, avocat) et bien entendue, l’huile d’amande douce car ce qui est bon pour un bébé l’est forcément pour vous. Vous pouvez ajouter une huile essentielle traitante à 2% comme le petit grain bigaradier ou à 0,2% comme la camomille allemande ou la camomille romaine. Pensez à toujours pratiquer un test cutané préalable au creux du coude.

Enfin, pour conclure sur le sujet aromathérapie et peau, oubliez toutes les huiles essentielles riches en phénols et dont les propriétés thérapeutiques irremplaçables n’enlèvent pas à ces produits leur dimension dermo-caustique. je vaux parler de la cannelle, de la sarriette, du clou de girofle, de l’origan et de certains thyms, exception faite du thym à linalol, souple d’emploi.

Mon conseil en + :
La tagète, l’angélique ou encore la khella exigent des précautions d’emploi très particulières. Utilisez-les sur avis médical uniquement, surtout si vous êtes débutant dans l’utilisation des huiles essentielles.